La saison des pluies à Bali Est-ce une période à éviter ?
Comme tous les pays tropicaux, l’île possède deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies. La mousson a lieu entre novembre et avril, avec une humidité accrue entre décembre et février. Beaucoup de touristes évitent de voyager sur « l’île des dieux » à cette période. Faut-il vraiment fuir la saison des pluies à Bali ou y a-t-il des avantages à tenter des vacances durant ces mois “humides” ? On vous dit tout !
À quoi ressemble la saison des pluies à Bali ?
C’est quand ?
- La saison des pluies à Bali a lieu de novembre à avril.
- Les pluies sont plus fortes en décembre et janvier.
- Les averses ont lieu principalement en fin d’après-midi et la nuit.
On a parfois des clichés sur la saison des pluies : inondations, pluies discontinues pendant des mois, orages, etc. Mais rassurez-vous, la mousson à Bali ne ressemble pas du tout à ce scénario catastrophe. Même si certaines journées peuvent être très couvertes et venteuses, ou qu’il tombe parfois des cordes, il y a aussi des journées d’accalmie où le soleil se montre généreux et où les balades seront très agréables. Il faut simplement s’attendre à ce qu’il pleuve et prévoir un équipement approprié : un imperméable, un poncho ou encore un bon parapluie. Pour les chaussures, le mieux est encore d’opter pour des tongs qui auront moins de mal à sécher que des chaussures fermées.
Les avantages de la saison des pluies à Bali
Il y a moins d’affluence
Dès que la saison des pluies touche Bali, le nombre de touristes diminue, car la plupart des voyageurs évitent tout simplement de réserver des vacances à cette période. L’île est alors largement offerte aux vacanciers qui n’ont pas peur d’être un peu mouillés. Il ne faut pas oublier qu’il ne pleut pas TOUS les jours et TOUTE la journée sans discontinuer ! Les sites touristiques qui en pleine saison possèdent des kilomètres de queue sont, à la saison des pluies, faciles d’accès. Rien que trouver un endroit pour poser votre drap de bain sur certaines plages peut être un véritable défi lors de la saison sèche, mais en pleine mousson, la plage sera à vous avec parfois des journées entières ensoleillées pour profiter de la mer ! Il en va de même pour les routes. Dans les lieux touristiques de certaines régions balinaises, la diminution du nombre de touristes entraîne par ricochet (dans l’eau de pluie!) une diminution du trafic. À Denpasar, par exemple, les routes seront vraiment décongestionnées et la découverte touristique n’en sera que plus agréable.
C’est beaucoup moins cher
Autre avantage de taille durant la saison des pluies à Bali : les prix sont beaucoup plus intéressants qu’à d’autres périodes de l’année. En étant un peu flexible sur ses dates de voyage, il est tout à fait possible de trouver des vols à des tarifs défiant toute concurrence, même sans escale. Il en va de même pour les hébergements sur place. Les petits budgets pourront en profiter au maximum et s’offrir plus d’extras. Et si vous avez une bourse un peu plus fournie, vous pourrez vous payer des logements de charme, voire des locations de maisons avec piscine pour toute la durée de votre séjour. Autant se faire plaisir !
Les paysages sont grandioses
Peu importe le décalage horaire, les voyageurs du monde entier se rendent à Bali pour profiter de ses magnifiques paysages, mais vous ne pourrez vraiment profiter de certains qu’à la saison des pluies. Avant qu’elle ne commence, certains sites ont tendance à être vraiment arides à cause de la sécheresse, et perdent du coup de leur éclat. Mais quand survient la pluie, la nature revit et tout redevient vert et luxuriant. Les collines, les rizières et les arbres reverdissent, pour le plaisir des yeux et des amateurs de photo. La saison des pluies à Bali permet également de profiter des nombreuses cascades de l’île. Le niveau d’eau est alors à son summum, ce qui offre des panoramas extraordinaires et de belles possibilités de baignades.
On organise ses journées différemment
Trop souvent nos vacances ressemblent à des marathons où nous passons nos journées à courir d’un endroit à l’autre pour être certain de tout voir et tout faire dans le pays ou la région que nous avons décidé de visiter. Mais quelle énergie inutile, pour des vacances qui ne ressemblent plus à du repos, mais à un emploi du temps de cadre commercial ! Faire un voyage pendant la saison des pluies à Bali, c’est l’occasion de prendre le temps. Le matin est le moment de la journée où vous avez le plus de chances d’avoir du soleil. Profitez-en pour faire des sorties culturelles, une session plage ou des balades en pleine nature. L’après-midi, si la pluie s’invite, privilégiez les activités intérieures. L’île regorge d’endroits où prendre des cours de cuisine ou bien faire des ateliers d’artisanat traditionnel. Bali est aussi réputée pour la qualité de ses massages : rien de tel que de vivre une parenthèse de bien-être entre des mains expertes alors qu’il pleut à verse dehors !
Les inconvénients de la saison des pluies à Bali
Il faut cohabiter avec les moustiques
Qui dit humidité, dit présence de moustiques. Même s’ils sont là toute l’année, pendant la saison des pluies ils vivent leur meilleure vie et sont avides de chair fraîche. Comme dans tous les pays tropicaux, ils peuvent transmettre des maladies, comme le paludisme ou la dengue, surtout dans les zones reculées. Il est donc plus prudent de les maintenir à distance. Pour cela, quelques précautions sont à prendre :
- Dormir sous une moustiquaire. La grande majorité des logements en sont équipés.
- Se couvrir les bras et les jambes, en particulier à la tombée de la nuit, lorsqu’ils sont les plus voraces.
- Utiliser des répulsifs adaptés au climat local.
- Mettre des prises antimoustiques dans votre hébergement où faire brûler des spirales pour les éloigner.
La baignade peut être dangereuse
La saison des pluies à Bali est marquée par des vents qui peuvent être violents lorsqu’un grain arrive. Il faut donc faire attention si vous êtes à la plage à ce moment-là. Les vagues augmentent sans prévenir, tout comme les courants, et se baigner peut devenir dangereux. Il faut savoir que seules les plages de Kuta, Legian, Seminyak, Nusa Dua, Sanur et Senggigi sont surveillées. Si vous voyagez avec des enfants, soyez particulièrement vigilant, et privilégiez les sorties plages le matin. La bonne alternative à cette saison est la piscine, qui offre une expérience différente, mais tout aussi sympa.
Il fait plus chaud et plus humide
Même si les écarts de températures sont minimes entre la saison sèche et la saison des pluies à Bali (2 à 3°), le ressenti est différent. Lorsqu’il pleut, l’air se charge d’humidité et peut devenir étouffant, en particulier au mois de janvier, quand la pluviométrie est à son maximum. Cela peut être dérangeant si vous avez du mal à supporter la chaleur tropicale. Mais le principal désagrément tient au fait que tout reste humide : les vêtements, les serviettes de toilette, les chaussures, etc. La mauvaise nouvelle, c’est qu’on ne peut rien y faire, la bonne c’est que vous allez vite vous y habituer !
Les transports maritimes peuvent être perturbés
Partir en vacances à Bali est souvent l’occasion pour les voyageurs d’aller faire un tour dans les petites îles voisines des Gili Islands, situées au large de la côte nord-ouest de Lombok : Air, Meno et Trawangan. Or pour s’y rendre, vous devrez prendre un bateau. Pendant la saison des pluies à Bali, les navettes sont perturbées et les liaisons incertaines. Armez-vous de patience et acceptez que votre trajet soit modifié si les précipitations sont trop intenses.
Pour conclure, tout est une question d’adaptation et de flexibilité, mais faire un voyage pendant la saison des pluies à Bali est tout à fait envisageable ! Comme nous l’avons évoqué, cette période offre même de nombreux avantages. Alors, n’hésitez plus et réservez votre vol pour découvrir toutes les richesses de cette île incroyable !
1 Commentaire
21 mars 2019, je suis à jambrana au Bali et il y a pluie torrentielle, après la pluie vient le beau temps ! Merci pour votre article, cela me rassure et me motive à continuer mon chemin en scooter autour du pays ! Merci, Marc